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Comment se déroule les voyages pour rejoindre l’ISS puis pour revenir sur terre ?

De nos jours seul deux bases sont équipées pour envoyer des hommes dans l’espace : Baïkonour au Kazakhstan et Cap Canaveral aux États-Unis.


Pendant des années, seul le vaisseau Soyouz permettait aux astronautes de rejoindre l’ISS. Les chinois possèdent leur propre vaisseau spatial mais ils ne participent au programme de l’ISS, ainsi il n’est pas utilisé pour envoyer des astronautes dans l’espace. Mais pour la première fois en novembre dernier une navette américaine nommée Crew dragon lancée par SpaceX et la fusée Falcon 9 a permis à 3 astronautes américain et un japonais de rejoindre l’ISS. Cette navette est relayée par Crew-2 dragon qui va également permettre à Thomas Pesquet et ses coéquipiers américains de rejoindre l’ISS ce samedi 24 avril.












Au départ d’une des deux bases, les hommes prennent place à bord d’un vaisseau situé au sommet d’un lanceur. Après le décollage, le lanceur se sépare des différents étages, des réservoirs et des moteurs. Et le vaisseau va s’arrimer à la station spatiale internationale. Le vaisseau Soyouz reste le plus efficace avec un voyage record de 3 heures et 3 minutes pour rejoindre l’ISS après seulement 2 orbites en octobre dernier pour le Soyouz MS-17. Alors que la moyenne des voyages à bord des vaisseau Soyouz est d’environ 6h pour 3 orbites et que le dernier voyage à bord du Crew-2 dragon amenant notre star française à bord de la station à durer quasiment une journée après une dizaine de tours de la terre.


Le voyage retour, contrairement à ce qu’on pourrait penser est plus compliqué même s’il dure seulement 3 heures 30 en moyenne. Tout d’abord, les astronautes prennent place dans leur capsule qui peut alors se détacher de la station et s’en éloigner tout doucement. Une fois qu’elle se trouve à une vingtaine de mètres de la station, l’équipage activent les propulseurs pendant une quinzaine de secondes, ce qui permet de placer la capsule en orbite sans asperger la station d’un nuage toxique. Ensuite, le vaisseau vogue dans l’espace durant 2 heures 30 pendant que l’équipage prépare la rentrée atmosphérique. Pour sortir de son orbite et rentré dans l’atmosphère, le capsule doit ralentir à une vitesse de 120 m/s, pour cela c’est le propulseur principal qui va être allumé pendant environ 4 minutes. Cette étape est la plus importante car si le freinage est mal effectué, la capsule peut dériver dans l’espace ou alors se consumer lorsqu’elle rentre dans l’atmosphère.


Une fois cette étape cruciale passé, le vaisseau se sépare en trois modules et seul le module principal contenant les astronautes revient sur terre, les deux autres se consument (ces 2 modules contiennent par exemple les déchets de l’ISS). Le module principal rencontre alors un air plus dense, ce qui le freine naturellement et le chauffe à une température d’environ 1800°C. Les astronautes subissent une décélération de 4g correspondant à un pilote de Formule 1 lancé à pleine vitesse qui s’arrêterait subitement. De plus ils voient des flammes apparaitre sur leur capsule bien évidement protégée par un bouclier thermique. Cette étape est surement la plus impressionnante et violente pour les astronautes. Durant cette phase des propulseurs auxiliaires stabilise la capsule et en cas de problème les astronautes peuvent prendre le contrôle manuel du vaisseau.


Enfin, on arrive à la dernière étape du retour sur terre. La capsule se trouve alors à une dizaine de kilomètre du sol est sa vitesse est d’environ 800km/h. Les trois énormes parachutes de la capsule vont se déclencher successivement, ce qui réduit la vitesse de la capsule à 30 km/h. Enfin à dix mètres du sol, des rétro réacteurs vont s’enclencher pour retenir le choc. La capsule n’aura plus qu’à se poser délicatement sur le sol juste après avoir larguée son boucler thermique ainsi que son surplus de carburant et d’oxygène pour éviter toute explosion.


Une fois arrivé sain et sauf, les astronautes sont accueillis chaleureusement par leur équipe et leur famille. Ils peuvent alors regoutter difficilement à la gravité qu’ils avaient abandonnée depuis des mois.


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