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Vous avez déjà certainement entendu parler de la recherche des « boîtes noires » lors d’un crash aérien et ce même lorsqu’il ne reste rien de l’appareil. Qu’en est-il concrètement ? A quoi servent-elles et comment peuvent-elles survivre au crash ?
En réalité les fameuses boîtes noires sont orange avec de grandes bandes réfléchissantes afin de faciliter leur localisation. Elles sont au nombre de deux ; la FDR (Flight Data Recorder) et la CVR (Cockpit Voice Recorder). Elles se situent dans la queue de l’avion, moins exposées aux chocs. Chacune d’entre elles a une mission bien déterminée.
La FDR enregistre sur 25 heures les mesures d’un millier de paramètres de vol (pression, cap, température extérieure et intérieure, vitesse, accélération, performance des moteurs), tandis que la CVR enregistre sur 2 heures tout ce qui se passe dans le cockpit mais aussi tous les bruits de l’avion (discussions, alarmes) en supprimant au fur et à mesure du temps ses données.
S’il est possible de retrouver ces boîtes noires, il suffit de récupérer les données stockées sur une mémoire flash de type SSD, et de les transférer sur ordinateur pour les analyser afin d’obtenir les enregistrements. Pas moins de 90% des accidents aériens sont élucidés lorsque les enquêteurs ont l’opportunité de récupérer lesdits enregistrements.
La boite noire
Le sonar de localisation est une balise qui se déclenche en cas d’immersion, elle émet toutes les secondes des ultrasons sur une portée de 2km environ et ce durant au moins 30 jours. Elle permet la localisation de la boîte noire même dans les situations les plus extrêmes notamment en mer.
L’unité de stockage de mémoire est une petite boite qui contient la carte mémoire, là où sont toutes les données enregistrées. C’est donc cette partie qui est intéressante et que l’on cherche à récupérer.
Coupe de la boîte de stockage de mémoire
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