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Thomas Pesquet : L’idole française de l’aérospatial en 5 min


Ça y est ! Notre astronaute national a décollé hier le 23 avril 2021 pour sa deuxième mission à bord de l’ISS (Station Spatiale Internationale), nommée Alpha ! Il est donc temps de retracer son parcours.


Le début d’une magnifique aventure


Né à Rouen en 1978, le petit Thomas Gautier Pesquet est loin de se douter du chemin qui l’attend.


L’astronaute est né en regardant le ciel avec pour passion l’une des plus fantastiques avancées technologiques dans l’histoire de l’humanité qu’est l’aviation.


Excellent élève, Thomas Pesquet obtient son diplôme de baccalauréat scientifique puis effectue une classe préparatoire afin de se préparer pour des études dans l’ingénierie aéronautique et spatiale.


Après l’obtention de son diplôme d’ingénieur à Supaéro à Toulouse en 2001, il est spécialisé dans la dynamique des engins spatiaux, domaine dans lequel il sera recruté par le Centres National d’Etudes Spatiale (CNES) de 2002 à 2004. Il décidera de s’orienter vers l’industrie aéronautique où il occupera différents postes tels que responsable de l'autonomie des missions spatiales, de la conception du futur segment terrestre de l'agence et des l'harmonisation des technologies spatiales en Europe.


Déjà pilote privé, il est sélectionné en 2004 au concours des pilotes des cadets d’Air France et obtient par la suite sa licence de pilote de ligne (ATPL) fin 2005. Pendant quelques années, il travaille en tant que pilote de ligne sur les avions de la famille Airbus A320.


En 2008, l’Agence Spatiale Européenne (ESA) lance une campagne de recrutement dans le but d’engager six nouveaux astronautes européens. Parmi 8413 postulants, Thomas Pesquet est retenu en mai 2009 et est le plus jeune des astronautes recrutés.


La préparation d’un futur astronaute


De 2010 à 2016, l’astronaute n’a cessé de s’entrainer afin de préparer au mieux sa première mission à bord de l’ISS. Durant ces six ans, aux Centre Européen des astronautes situé à Cologne en Allemagne, mais aussi à la Cité des Etoiles (Russie) et à Houston (Texas, Etats-Unis), Thomas se prépara à faire face à toutes les situations possibles dans l’ISS dont notamment de multiples simulations de sorties extra véhiculaires dans une immense piscine. Le but de cet entrainement étant de simuler l’absence de pesanteur de l’espace et de préparer au mieux les astronautes, bien que ces derniers soient accompagnés de plongeurs professionnels dans la piscine contrairement au moment où ils seront en sortie extra véhiculaire.



Photo de Thomas Pesquet dans le Centre européen des astronautes


En novembre 2016, il décolla de Baïkonour à bord d’une navette Soyouz pour sa première mission, Proxima, pour une durée de 196 jours et un atterrissage en mai 2017. Il a pu y mener des expériences qui ont pour but de faire avancer les connaissances du corps humain, notamment ses réactions dans l'espace, la physiologie humaine ainsi que de faire avancer la physique, la biologie, et à démontrer de nouvelles technologies.


Un si beau début d’aventure doit forcément cacher quelques secrets. En effet, Thomas Pesquet a un sens inné de l’apprentissage et du sport. Sélectionné en tant qu’astronaute, Thomas ne parlait que l’anglais et dû apprendre les principales langues parlées dans l’ISS en seulement 6 ans d’entrainement mais plus particulièrement le russe, et est aussi excellent athlète avec la pratique du rugby et du basket notamment. Durant sa première mission spatiale notre astronaute français a eu l’occasion d’encourager le XV de France ou encore le Stade Toulousain. Nécessairement, un astronaute se doit de garder une santé irréprochable en effectuant deux à trois heures de sport par jours à bord de l’ISS.

Depuis le retour de mission

Au retour de sa première mission Thomas Pesquet a principalement repris des taches techniques au centre des astronautes européens à Cologne et aussi préparé la suite de l’ISS avec le projet Lunar Gateway. Parallèlement à cela, il décide de poursuivre ses activités de communication pour principalement sensibiliser les jeunes sur la protection des ressources naturelles.


Notons aussi qu’après être revenu sur Terre, l’astronaute est devenu une icône pour l’ensemble de la population française, avec une cinquième position au classement des personnalités préférées des Français en 2018 selon un sondage de l’IFOP (Institut Français d'Opinion Publique).


Depuis son retour Thomas n’a jamais caché son envie de retourner dans l’espace. Pour combler son envie, en patientant pour une prochaine mission, il décide de passer son brevet de pilote de l’Airbus A310 chez Novespace pour effectuer des vols paraboliques et se rapprocher de cette sensation de zéro-G qui est si particulière. Finalement, en janvier 2019 on lui assigne une nouvelle mission, initialement prévue pour fin 2020, à bord de la capsule Crew Dragon de Space X. Il y sera d’ailleurs le premier européen à voler à bord de cette capsule.

Photo de la fusée Falcon 9 et de la capsule Crew Dragon

Sources :

Tanguy Deren : Auteur de cet article avec Pierre Couranjou

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